Coul'Box

​​Aimer est un peintre autodidacte, originaire de la région parisienne. C'est très tôt, bercé par le rythme des trains de banlieue, qu'il découvre, la tête collée à la fenêtre, différents paysages, architectures, graffitis, forêts, bidonvilles ou autres résidences cossues.

C'est sans nul doute, le départ d'une longue aventure qui l'a amené aujourd'hui à peindre.

Perrine Honoré est une illustratrice et muraliste française. L'illustration est son mode d'expression favori car il lui permet une plus ample liberté pour s'exprimer. Elle trouve son inspiration tant chez les artistes contemporains, que dans l'histoire de l'art, ou encore dans la vie quotidienne. C'est à travers une esthétique festive et colorée qu'elle construit un univers critique où priment la folie et la spontanéité.

Diplômé des arts appliqués et artiste depuis plus de 20 ans, il a expérimenté différentes techniques artistiques à l’aube des années 2000 : peinture sur carton marouflé, dessin « froissé », collage et technique mixte.  Il a évolué ensuite vers le numérique au cœur duquel, papier, pierre, peinture, sculpture, fer, transparences et éléments graphiques fusionnent, s'entremêlent et s'entrechoquent, forgeant un vocabulaire visuel singulier et hybride: le « collage digital ».

Venant du graff et après une longue pose et de multiples rencontres artistiques au cours de sa vie, c'est en observant la rue, les gens et le décor, que tout le pousse à reprendre les bombes, crayons et pinceaux à l'âge de 28 ans. S'inspirant de tout ce qui l'a construit durant sa vie, Obs s'efforce d'apporter un élan émotionnel dans ses abstraits parfois même jusqu’à l’obsessionnel de part sa répétition de symboles.

A travers l'étude du mouvement, de la matière, du rythme, du contraste à l'équilibre de composition, Djiango décompose le portrait pour construire l'émotion. Dès l’enfance, il développe son goût pour le dessin et la peinture, notamment à l’atelier Bô où il apprend les différentes techniques appliquées à l'art : fusain, crayon, encre de Chine, et acrylique. À travers son propre reflet, l'artiste inverse les rôles et invite le visiteur à être observé…

Artiste polyvalente et touche-à-tout, Annabelle Tattu éveille progressivement son rêve dans notre réalité. Des figures récurrentes et iconiques côtoyant un bestiaire sensible et attachant illustrent un dialogue constant entre son imaginaire et ses personnages. La singularité de ses formes et de ses couleurs devient sa signature. Elle suscite l'émotion au gré des histoires qu'elle compose, matérialisant pour nous le mystérieux et l'insaisissable.

Sabrina Elarbi alias LE DOIGT, fait danser ses personnages dans un univers caustique et satirique. Dans un monde artistique dénonçant avec beaucoup de tendresse les tics et les tocs de l'Homme, son regard humoristique sur la société fait de ses œuvres des compositions narratives à la manière des bandes dessinées et des romans graphiques de nos enfances.

Matthieu Long envisage chaque toile comme un nouveau défi, et donne à chaque composition son émotion propre. Avant d'être image, ses peintures et pastels sont des mots, des ressentis. Il use maintenant des lignes qu'il a apprises par cœur, et les déstructure au besoin, ne laissant transparaître que les vérités du spectateur observant son travail.

Signatures, graffitis, fresques, qu'importe où et comment, il fait couler l'encre ! Il pose son style. FREE c'est l'impact, la démesure, la profusion, l'art d'être brut et sauvage avec délicatesse. Autrefois tagueur habitué des rails et rasant les murs, aujourd'hui peintre décorateur, abstrait ou graphique, voilà de quoi porter son nom à merveille.

Le milieu de la création enthousiasme cette peintre autodidacte. Le choix des médiums acrylique, huile, aérosols sont une évidence pour imposer son style entre pixellisme, art cinétique, surréalisme et street art. C'est le questionnement que l'œuvre inspire que recherche cette artiste. Fort du constat que le numérique grignote de plus en plus nos vies et nos villes. Est-il si loin le temps où l'on cherchera des traces d'humanité à travers les algorithmes et pixels qui nous envahissent ?

Maxime Caldironi est un artiste antibois autodidacte de 40 ans. Pour lui, l’art n’est pas une vocation mais une possession. Sa gésine : « les bonshommes à tête carrée ».

On les retrouve dans la plupart de ses œuvres, l’idée n’étant pas de faire passer un message engagé mais de susciter des émotions. A travers ses œuvres, Maxime Caldironi nous embarque dans l’essor d’un voyage introspectif invitant à l’élévation, à l’espoir et à la poésie humaine.

C'est au début des années 90, en banlieue parisienne que Deux 934 s'essaie au tag vandal puis au graffiti sous une multitude de pseudonymes pour en arriver aujourd'hui aux fresques et à la peinture sur toile. Le but de ses œuvres est d'ouvrir des fenêtres en cassant les murs, sur d'autres lieux afin de laisser nos imaginations s'y perdre, et d’apporter de la couleur à nos quotidiens.